Le 36ème congrès de l’Amcsti s’est déroulé du 2 au 4 juillet 2018 en région Hauts-de-France sur le territoire de la Métropole Européenne de Lille à Villeneuve d’Ascq en collaboration avec le Forum départemental des Sciences.
Organisé chaque année depuis 1982, ce congrès est le rendez-vous incontournable des professionnels des cultures scientifique, technique et industrielle en France pour partager idées, projets et réflexions autour de la médiation des sciences.
Plus de 300 personnes étaient présentes lors de cette 36ème édition, qui avait pour thématique centrale « Science e(s)t engagement citoyen ». Cette édition 2018 fut l’occasion de se pencher collectivement sur les relations entre les sciences et les citoyen·ne·s et d’aborder les CSTI comme vecteur de citoyenneté. Comment se pensent et se ré-inventent les CSTI au regard des évolutions de la conception de la citoyenneté ?
À partir de ces enjeux, le congrès a proposé des temps de réflexions et d’échanges collectifs, des discussions, des mini-conférences et des rencontres.
Associant actrices et acteurs du territoire, les 6 parcours thématiques ont amené les congressistes à explorer les interactions entre les citoyen·ne·s et les sciences. Ont été abordés : l’océan, l’articulation avec les politiques publiques, la place des images dans les dispositifs de médiation, des modèles d’innovation, la place des CSTI en lien avec l’idée d’inclusion sociale et les interactions possibles avec des partenaires très diversifiés.
Le congrès étant aussi celui de ses membres, l’Amcsti a tenu son assemblée générale. Il fut aussi l’occasion pour chacun·e de présenter ses projets (ex : lors du Coop’ Café), créer des partenariats et d’organiser des réunions de réseaux (ex : équipe Echosciences).
Ce 36ème congrès de l’Amcsti a été organisé en partenariat avec le Forum départemental des Sciences et avec le soutien de la Région Hauts-de-France, du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et du ministère de la Culture.
.#Amcsti2018
Revoir le programme du 36ème congrès de l’Amcsti
Photo haut © Gaël Kazaz
Publié le 17 juillet 2018
Le samedi 2 juin après-midi, Ombelliscience et le Centre Historique Minier ont organisé une rencontre ouverte au public afin d'échanger et débattre sur la thématique de l'énergie. Cet événement, labellisé par la Commission nationale du débat public, constitue une contribution en région Hauts-de-France au débat sur la politique énergétique de la France métropolitaine (en vue de la révision de la PPE).
Après une introduction pour présenter Ombelliscience et le Centre Historique Minier, Isabelle Jarry et Moveda Abbed sont intervenues en tant que représentantes de la Commission du débat public pour rappeler le contexte dans lequel s’inscrivait l’événement et le but de cette manifestation.
Se sont ensuivies deux tables rondes animées par Nina Schretr, journaliste scientifique étudiant à l'École Supérieure de Journalisme de Lille. Ces tables rondes ont mobilisé 7 intervenants : Éric Vidalenc (Ademe Hauts-de-France), Philippe Charlez, Barbara Nicoloso (Virage Énergie), et Bertrand Cassoret (Université d'Artois) pour la première table ronde et Karine Orlik (INHARI), Sylvain Labbé (Bouygues Bâtiment) et Alexandre Pauvert (cd2e) pour la seconde.
La première table ronde, intitulée "L'énergie dans nos modes de vie : sommes-nous prêts pour la transition ?" proposait de réfléchir au sens que l'on donne au concept de "transition énergétique" et d'évoquer les leviers d'action potentiels. Les intervenants ont tour à tour apporté leur vision, en partageant certains constats de base et éléments de réflexion, comme le rôle de l'énergie dans nos modes de vie, l'évolution de la consommation d'énergie dans le monde, la part des différentes énergies et les perspectives de transition.
Lors de cette première table ronde, plusieurs personnes se sont exprimées au sein de l’assistance à la suite des présentations des intervenants. Durant ces échanges très vivants, il a surtout été question de consommation d’énergie et de sobriété. Un consensus semble s’être formé au sein des personnes présentes sur la nécessité de consommer moins d’énergie, quitte à faire quelques concessions.
La seconde table ronde, intitulée "L'habitat dans la transition énergétique", proposait une discussion sur le secteur de l'habitat et du bâtiment. En effet, le résidentiel-tertiaire représente une part importante de la consommation d'énergie nationale (chauffage, eau chaude, appareils électriques...) Les intervenants ont présenté les dispositifs d'aide et d'accompagnement des particuliers souhaitant réduire leur consommation, les rénovations en cours des bâtiments du Bassin minier, ainsi que la technologie du chauffage solaire.
Lors de cette seconde table ronde, les participants ont évoqué les problématiques associées à la rénovation des habitations, avec un regard local vis-à-vis des quartiers situés dans le Bassin minier. Plusieurs éléments ont été mis en avant, comme le coût que représentent les frais de rénovation à avancer pour les ménages modestes, ainsi que les contraintes réglementaires, voire les obstacles juridiques associés à la rénovation et à l'intégration d'installations solaires. Les incitations fiscales évoluant régulièrement sur ce sujet, le manque de visibilité à moyen-terme dissuade certaines personnes d'entreprendre des travaux. Des locataires ont témoigné sur leur incapacité à agir en l'absence d'initiative de la part du propriétaire.
Ombelliscience se félicite de la réussite de cet événement et remercie tous les participants pour leur contribution à la discussion, le Centre Historique Minier pour son accueil, les intervenants d'avoir accepté notre invitation et Nina Schretr pour l'animation des tables rondes.
Le compte-rendu de la Commission est disponible sur le site web du débat public.
#energieendebat
Publié le 17 juillet 2018
Qui n’a pas entendu parler du GIEC de la Cop 21, 22 ou encore des accords de Paris ? Qui sait réellement ce que ces commissions et organismes étudient vraiment ? Si aujourd’hui le changement climatique des années à venir n’est plus un secret grâce à ces organisations, l’impact de ces modifications météorologiques nous est toujours peu connu. Disparition d’espèces, raréfaction de l’eau douce, tout nous paraît si lointain tant il est vrai que les premiers pays touchés se trouvent éloignés de notre métropole. Et pourtant chacun sera touché a plus ou moins grande échelle.
Quels impacts auront ces modifications sur une région comme la nôtre, riche de nombreux fleuves et rivières ? Quelles espèces sont vouées à la disparition si nos comportements n’évoluent pas et qu’est-ce que cela changera pour nous ?
Avec cette nouvelle maquette interactive, fruit de la collaboration d’Ombelliscience, de Cité Nature (Arras) et des partenaires scientifiques et techniques de la région, découvrez comment le réseau hydrographique des Hauts-de-France pourrait être impacté. Comment la faune et la flore se transformeraient et surtout comment nos actions pourraient se répercuter sur un écosystème bien fragile.
Plus de détails sur cette malle proposée au prêt par Ombelliscience.
Outil réalisé grâce au soutien de l'Agence de l'Eau Artois Picardie
Photo © Madeba
Publié le 16 juillet 2018